IQ2024 – Enquête Mobilité

Au printemps 2024, le GAQ a réalisé une enquête sur la mobilité auprès des habitants et des usagers du quartier européen. Les questions portaient sur les modes de transport privilégiés, les infrastructures de mobilité, la sécurité et le plan Good Move. Lors de la clôture de l’enquête le 15 juin 2024, 92 personnes y avaient répondu. 

Une mobilité peu sécurisante

Les participants ne sont pas très satisfaits de la sécurité dans le quartier européen : ils lui donnent une note de 4,2 sur 10 : « Tout le quartier est plus ou moins dangereux à pied ou à vélo ou à moto/trottinette. » 

Plus d’un tiers des répondants considèrent que l’endroit le plus dangereux est le rond-point Schuman, en particulier pour les cyclistes. Viennent ensuite les rues de la Loi et Belliard (citées par 16% des personnes), suivies de l’avenue de Cortenbergh et du square Ambiorix (8%).

Les répondants se plaignent des « rodéos urbains » et soulignent que « le square Ambiorix [est dangereux] pour les piétons : les vélos et les trottinettes ne devraient pas [y] transiter !!! » Parmi les autres axes problématiques, on peut citer la chaussée d’Etterbeek et la rue Joseph II (4%), l’avenue de la Brabançonne ainsi que les rues Archimède et Franklin (3%).

Pour les piétons et les cyclistes, c’est le parcours qui va du carrefour Cortenbergh-Renaissance au rond-point Schuman qui pose le plus de problèmes : « Comment expliquer à ton fils/ta fille de pédaler de la Grande Mosquée jusqu’à Schuman ? »

Les infrastructures de mobilité

Les infrastructures cyclistes sont les plus décriées par les participants. Elles reçoivent une note de 3 sur 10 parce qu’elles ont « trop de trous », sont souvent « trop étroites », « dangereuses » et largement « insuffisantes ». Les infrastructures routières ne sont pas pour autant jugées meilleures puisqu’elles obtiennent 3,3 sur 10. 

            Les répondants semblent plus satisfaits des infrastructures piétonnes (5,8 sur 10). Néanmoins, ils se plaignent des trottoirs, qu’ils jugent dangereux non seulement en raison de leur « mauvais état », mais surtout à cause des « vélos, trottinettes et motos qui roulent sur les trottoirs ». 

            Les infrastructures des transports en commun sont les plus satisfaisantes : les bus obtiennent un score de 6,2 sur 10 et les métros 7,3 sur 10. Par contre, la circulation des bus dérange certains habitants car « le trafic intense des bus se concentre trop sur certaines rues ».

Comment améliorer la mobilité ?

 La plupart des réponses vont dans le sens du principe « S.T.O.P. » revendiqué par un des habitants: « Le principe de S.T.O.P. (comme il faut faire dans chaque quartier ou «maille»[1] : 1. Stappen, 2. Trappen, 3. Openbaar vervoer, 4. Privé vervoer. (1. Piétons, 2. Cyclistes, 3. Transports publics, 4. Transport privé). »

Moins de trafic routier

Déjà identifié comme la principale source de nuisance sonore dans le quartier (enquête du GAQ sur le bruit, 2023), le trafic routier est perçu comme le principal problème de mobilité en 2024. Son niveau de dérangement est estimé à 6,3 sur 10. 

La majorité des suggestions plaident en faveur de sa diminution : « limiter drastiquement l’accès aux véhicules motorisés », « refouler les voitures », « moins de trafic ! », « moins de voitures, beaucoup moins ». C’est surtout le trafic de transit qui est visé : il faut « décourager », « réduire », voire « interdire le trafic de transit ». Certains vont même jusqu’à demander de « piétonniser », de « [faire de] tout le quartier une zone sans voiture » ou du moins de « réduire le nombre de voies » sur les grands axes. 

Afin de contribuer à la réduction du trafic routier, plusieurs personnes soutiennent l’installation de « parkings de dissuasion liés aux transports en commun bien en amont sur la E40 ». En parallèle, il faut « réduire le nombre de parkings et de places dans les garages des bureaux » ainsi que « le parking en surface ». 

Par ailleurs, les participants réclament des mesures concrètes pour réduire la vitesse de tous les véhicules motorisés : une signalétique claire sur les limitations de vitesse, l’installation de dispositifs ralentisseurs (« des casse-vitesses sur les squares !! ») et des radars préventifs (notamment sur l’avenue de la Brabançonne et la chaussée d’Etterbeek). En revanche, la fermeture de certains carrefours et axes ne fait pas l’unanimité (Schuman, Clovis-Gravelines). 

En faveur de la mobilité douce

Le souhait des personnes interrogées est de « partager la chaussée avec les mobilités douces et non polluantes », d’améliorer l’espace public « pour avoir plus de personnes qui se déplacent à pied […], pour obtenir plus de sécurité pour ces piétons/citoyens ». Il faut « rénover » les trottoirs, les « élargir », les rendre « plus praticables (sans trous, obstacles, différentes hauteurs) », « remplacer les pavés manquants », « réduire la largeur des terrasses », mais aussi sécuriser la traversée des piétons, en renforçant « l’éclairage au-dessus des passages piétons ». Une personne suggère aussi « d’inverser le tempo de passage des piétons [et des voitures] aux feux ».

            Des mesures doivent être prises pour harmoniser les interactions entre les piétons et les cyclistes : « Faire une campagne de prévention à l’intention des cyclistes, leur demandant de respecter le code de la route et les piétons : ne pas les frôler, ne pas rouler sur les trottoirs. » Il est important d’avoir « des pistes cyclables et des zones piétonnes sûres et séparées les unes des autres, pas tout sur le même trottoir ». En particulier, il faudrait « supprimer l’itinéraire cycliste qui traverse les deux voies centrales du square Ambiorix, les cyclistes devraient mettre pied à terre ».

            Mais les cyclistes ont aussi besoin « de meilleures infrastructures vélo ». Il faudrait « installer davantage de pistes cyclables », des « pistes cyclables plus larges et entretenues », « bidirectionnelles » (notamment sur Belliard) et « séparées de la circulation ». Un participant renvoie à la vision proposée par l’EU Cycling Group pour le quartier : https://eucg.eu/2023/05/29/future-of-the-eu-quarter-eucg/

Oui majoritaire à Good Move

Les opinions divergent sur le plan Good Move. 29,3% des répondants n’y sont pas favorables. D’aucun réclament de « supprimer le plan Good Move et [d’]éduquer les citoyens au partage de l’espace public ! » 

            Il n’en demeure pas moins que les deux tiers des participants – 65,2% pour être exact – se sont exprimés en faveur de la mise en œuvre du plan Good dans le quartier européen. Certains le perçoivent comme une solution pour améliorer la mobilité dans le quartier : « Mettre en œuvre Good Move en concertation avec les habitants. Plus d’espace pour la mobilité active, moins pour la voiture. »

Profil mobilité des participants

Les personnes qui ont répondu à l’enquête se déplacent majoritairement à pied dans le quartier européen puisqu’elles optent pour la marche les trois quarts du temps (76%). Même quand elles sortent du quartier, elles marchent dans la moitié de leurs trajets (49%).

Le vélo est le deuxième mode de transport ; il est utilisé dans la moitié des cas à l’intérieur du quartier (52,2%) ainsi qu’à l’extérieur, pour rejoindre d’autres parties de Bruxelles (50,7%). Le bus (47,1%) et le métro (54,7%) sont tout aussi populaires pour les voyages dans la capitale ; ils le sont un peu moins au sein du quartier, leur fréquence d’usage étant respectivement de 33% et 36,2%. La voiture est relativement peu utilisée puisque sa fréquence d’usage tourne autour de 20% : 22,5% dans Bruxelles et 16,3% dans le quartier européen. Viennent ensuite les trottinettes (5%) et les motos/mobylettes (1,5%). 

Analyse de Katia Vandenborre


[1] Les mailles sont, selon le plan Good Move, des secteurs de la Région bruxelloise à l’intérieur desquels la circulation devrait être apaisée et libérée du traffic de transit.

Mobiliteitsonderzoek

In het voorjaar van 2024 hield de GAQ onder bewoners en gebruikers van de Europese wijk een enquête over mobiliteit. De vragen hadden betrekking op favoriete vervoerswijzen, mobiliteitsinfrastructuur, veiligheid en het Good Move-plan. Bij het afsluiten van de enquête op 15 juni 2024 hadden 92 mensen gereageerd. 

Onveilige mobiliteit

De deelnemers waren niet erg tevreden over de veiligheid in de Europese wijk: ze gaven het een score van 4,2 op 10: “Het hele gebied is min of meer gevaarlijk te voet of met de fiets of motor/scooter.” 

Meer dan een derde van de respondenten vond de Schuman-rotonde de gevaarlijkste plek, vooral voor fietsers. Daarna komen de Wetstraat en de Belliardstraat (genoemd door 16% van de respondenten), gevolgd door de Kortenberglaan en de Ambiorixsquare (8%). Respondenten klaagden over “stedelijke rodeo’s” en benadrukten dat “de Ambiorixsquare [gevaarlijk] is voor voetgangers: fietsen en scooters mogen daar niet door!” Andere probleemzones zijn de Etterbeeksesteenweg en de Jozef II-straat (4%), de Brabançonnelaan, de Archimedesstraat en de Franklinstraat (3%).

Voor voetgangers en fietsers levert de route van het kruispunt Kortenberg-Renaissance (Kunstherleving) tot de Schuman-rotonde de meeste problemen op: “Hoe leg je je zoon/dochter uit om van de Grote Moskee naar Schuman te fietsen?

Infrastructuur voor mobiliteit

De fietsinfrastructuur werd het meest bekritiseerd door de deelnemers. Ze kreeg een score van 3 op 10 omdat de fietspaden “te veel gaten” hebben, vaak “te smal”, “gevaarlijk” en grotendeels “ontoereikend” zijn. De wegeninfrastructuur werd met een score van 3,3 op 10 echter niet beter beoordeeld. 

De respondenten lijken meer tevreden over de infrastructuur voor voetgangers (5,8 op 10). Ze klaagden echter over voetpaden, die ze gevaarlijk vonden, niet alleen vanwege hun “slechte staat”, maar vooral vanwege “fietsen, scooters en motorfietsen op de voetpaden”. 

De infrastructuur van het openbaar vervoer is het meest bevredigend: bussen scoren 6,2 op 10 en de metro 7,3 op 10. Aan de andere kant stoort het busverkeer sommige bewoners, omdat “het intensieve busverkeer te geconcentreerd is in bepaalde straten”.

Hoe kan de mobiliteit worden verbeterd?

 De meeste antwoorden kwamen overeen met het “S.T.O.P.-principe” dat door één van de bewoners werd bepleit: “Het S.T.O.P.-principe (zoals het in elke wijk zou moeten: 1. Stappen, 2. Trappen, 3. Openbaar vervoer, 4. Privé vervoer (ofwel: 1. Voetgangers, 2. Fietsers, 3. Openbaar vervoer, 4. Privé vervoer)”.

Minder wegverkeer

Het wegverkeer, dat reeds beschouwd werd als de belangrijkste bron van geluidsoverlast in de buurt (geluidsenquête GAQ, 2023), wordt in 2024 gezien als het belangrijkste mobiliteitsprobleem. Het hinderniveau wordt geschat op 6,3 op 10. 

De meeste suggesties dringen aan op het terugdringen van het wegverkeer: “de toegang voor gemotoriseerde voertuigen drastisch beperken”, “auto’s buiten de stad houden”, “minder verkeer”, “minder auto’s, veel minder”. Vooral het transitoverkeer is een doelwit: het moet “ontmoedigd”, “verminderd” of zelfs “verboden” worden. Sommigen gaan zelfs zo ver dat ze oproepen tot “autovrij maken”, “van de hele wijk een autovrije zone maken” of op zijn minst op de hoofdwegen “het aantal rijstroken verminderen”. 

Om het wegverkeer te helpen verminderen, steunden een aantal mensen de installatie van “park-and-ride faciliteiten die aansluiten op het openbaar vervoer, ver stroomopwaarts op de E40″. Tegelijkertijd zou er “een vermindering van het aantal parkeerplaatsen en plaatsen in kantoorgarages” moeten komen, en – algemeen – minder “parkeerterreinen”. 

De deelnemers vroegen ook om concrete maatregelen om de snelheid van alle gemotoriseerde voertuigen te beperken: duidelijke bewegwijzering over snelheidsbeperkingen, de installatie van verkeersdrempels (“snelheidsbrekers op de pleinen!”) en preventieve snelheidscamera’s (met name op de Brabançonnelaan en de Etterbeeksesteenweg). Het sluiten van bepaalde kruispunten en wegen (Schuman, Clovis-Grevelingen) werd daarentegen niet unaniem gesteund. 

Vóór zachte mobiliteit

De deelnemers aan de enquête willen “de weg delen met zachte, niet-vervuilende mobiliteitsvormen”, de openbare ruimte verbeteren “om meer mensen te voet te krijgen […], om het veiliger te maken voor de voetgangers/burgers”. Voetpaden moeten worden “gerenoveerd”, “verbreed”, “beter begaanbaar worden gemaakt (geen gaten, obstakels, verschillende hoogtes)”, “ontbrekende straatstenen moeten worden vervangen”, “de breedte van terrassen moet worden verminderd”, en zebrapaden moeten veiliger worden gemaakt door “de verlichting boven zebrapaden te versterken”. Eén persoon stelde ook voor om “de duur van de rode lichten voor het oversteken van voetgangers [en auto’s] om te keren”.

Er moeten maatregelen worden genomen om de interacties tussen voetgangers en fietsers te harmoniseren: “Voer een preventiecampagne gericht op fietsers en vraag hen om de verkeersregels en voetgangers te respecteren: rijd niet tegen hen aan, rijd niet op voetpaden”. Het is belangrijk om “veilige fietspaden en voetgangerszones te hebben die van elkaar gescheiden zijn, niet allemaal op dezelfde stoep”. In het bijzonder moet “de fietsroute midden door de Ambiorixsquare loopt, worden verwijderd en fietsers moeten afstappen”. 

Maar fietsers hebben ook “betere fietsinfrastructuur” nodig. Er zouden “meer fietspaden” moeten zijn, “bredere, goed onderhouden fietspaden”, “tweerichtingsverkeer” (vooral op de Belliardstraat) en “gescheiden van het verkeer”. Een deelnemer verwees naar de visie van de EU Cycling Group voor de wijk: https://eucg.eu/2023/05/29/future-of-the-eu-quarter-eucg/

Good Move? Ja voor de meerderheid!

De meningen over het Good Move-plan zijn verdeeld. 29,3% van de respondenten was geen voorstander. Sommigen riepen op om “het Good Move-plan te schrappen en mensen voor te lichten over het delen van de openbare ruimte!’ 

Feit blijft dat twee derde van de deelnemers – 65,2% om precies te zijn – voorstander was van de uitvoering van het Good Move-plan in de Europese wijk. Sommigen zagen het als een oplossing om de mobiliteit in de wijk te verbeteren: “Voer Good Move uit in overleg met de bewoners. Meer ruimte voor actieve mobiliteit, minder voor auto’s”.

Mobiliteitsprofiel van de deelnemers

Het merendeel van de respondenten van de enquête verplaatst zich te voet in de Europese wijk: driekwart van de tijd (76%) kiest men ervoor zich op deze wijze te verplaatsen. Zelfs als men de wijk uitgaat, doen men dat de helft van de tijd (49%) te voet. De fiets is het tweede vervoermiddel en wordt in de helft van de gevallen gebruikt binnen de wijk (52,2%) en de andere helft daarbuiten – om naar andere delen van Brussel te gaan (50,7%). De bus (47,1%) en de metro (54,7%) zijn even populair voor verplaatsingen binnen de hoofdstad; binnen de wijk zijn ze iets minder populair, met een gebruiksfrequentie van respectievelijk 33% en 36,2%. Auto’s worden relatief weinig gebruikt, met een gebruiksfrequentie van ongeveer 20%: 22,5% in Brussel en 16,3% in de Europese wijk. Daarna volgen scooters (5%) en motoren/brommers (1,5%).

Analyse van Katia Vandenborre

Mobility survey

In spring 2024, the GAQ carried out a survey on mobility among residents and users of the European Quarter. The questions concerned the preferred modes of transport, mobility infrastructure, safety and the Good Move plan. By the time the survey closed on 15 June 2024, 92 people had responded. 

Unsafe mobility

Participants were not very satisfied with safety in the European Quarter: they gave it a score of 4.2 out of 10: “The whole area is more or less dangerous on foot or by bike or motorbike/scooter.” 

Over a third of respondents felt that the most dangerous spot was the Schuman roundabout, particularly for cyclists. Next come Rue de la Loi and Rue Belliard (cited by 16% of respondents), followed by Avenue de Cortenbergh and Square Ambiorix (8%). Respondents complained about “urban rodeos” and pointed out that “Square Ambiorix [is dangerous] for pedestrians: bicycles and scooters should not pass through there! Other problem areas include the Chaussée d’Etterbeek and Rue Joseph II (4%), Avenue de la Brabançonne and Rue Archimède and Rue Franklin (3%).

For pedestrians and cyclists, the route from the Cortenbergh-Renaissance crossroads to the Schuman roundabout poses the most problems: “How do you explain to your son/daughter to cycle from the Grande Mosquée to Schuman?”

Mobility infrastructure

Cycling infrastructure was the most criticised by participants. They received a score of 3 out of 10 because they have “too many holes”, are often “too narrow”, “dangerous” and largely “inadequate”. Road infrastructure is not considered any better, however, scoring 3.3 out of 10. 

Respondents seem more satisfied with pedestrian infrastructure (5.8 out of 10). However, they complained about pavements, which they considered dangerous not only because of their “poor condition”, but above all because of “bikes, scooters and motorbikes on the pavements”. 

Public transport infrastructure is the most satisfactory: buses score 6.2 out of 10 and the underground 7.3 out of 10. On the other hand, bus traffic bothers some residents because “the intense bus traffic is too concentrated on certain streets”.

How can mobility be improved?

 Most of the responses were in line with the “S.T.O.P.” principle advocated by one of the residents: “The S.T.O.P. principle (as should be done in each neighbourhood or quarter: 1. Stappen, 2. Trappen, 3. Openbaar vervoer, 4. Privé vervoer. (1. Pedestrians, 2. Cyclists, 3. Public transport, 4. Private transport)”.

Less road traffic

Already identified as the main source of noise nuisance in the neighbourhood (GAQ noise survey, 2023), road traffic is perceived as the main mobility problem in 2024. Its level of disturbance is estimated at 6.3 out of 10. 

The majority of suggestions were in favour of reducing road traffic: “drastically limit access to motorised vehicles”, “keep cars out”, “less traffic”, “fewer cars, much fewer”. Transit traffic in particular is targeted: it must be “discouraged”, “reduced” or even “banned”. Some even go so far as to call for “pedestrianisation”, “making the entire district a car-free zone” or at least “reducing the number of lanes” on the main roads. 

To help reduce road traffic, a number of people supported the installation of “park-and-ride facilities linked to public transport well upstream on the E40”. At the same time, there should be “a reduction in the number of car parks and spaces in office garages” as well as “surface parking”. 

Participants also called for concrete measures to reduce the speed of all motorised vehicles: clear signage on speed limits, the installation of speed bumps (“speed breakers in the squares!”) and preventive speed cameras (particularly on the Avenue de la Brabançonne and the Chaussée d’Etterbeek). On the other hand, the closure of certain crossroads and roads (Schuman, Clovis-Gravelines) did not meet with unanimous approval. 

In favour of soft mobility

The people interviewed wanted to “share the road with soft, non-polluting forms of mobility”, to improve public space “to get more people on foot […], to make it safer for pedestrians/citizens”. Pavements need to be “renovated”, “widened”, made “more practicable (no holes, obstacles, different heights)”, “missing paving need to be replaced”, “the width of terraces needs to be reduced”, and pedestrian crossings need to be made safer by increasing “the lighting above pedestrian crossings”. One person also suggested “reversing the time for pedestrians [and cars] to cross at red lights”.

Measures must be taken to harmonise interactions between pedestrians and cyclists: “Run a prevention campaign aimed at cyclists, asking them to respect the code and pedestrians: don’t brush against them, don’t ride on pavements”. It is important to have “safe cycle paths and pedestrian areas that are separated, not all on the same pavement”. In particular, “the cycle route that crosses the two central lanes of Ambiorix Square should be removed, and cyclists should dismount”. 

But cyclists also need “better cycling infrastructure”. There should be “more cycle paths”, “wider, well-maintained cycle paths”, “two-way” (particularly on rue Belliard) and “separated from traffic”. One participant referred to the EU Cycling Group’s vision for the district: https://eucg.eu/2023/05/29/future-of-the-eu-quarter-eucg/    

The majority says Yes to Good Move

Opinions about the Good Move plan are divided. 29.3% of respondents are not in favour. Some called for “the Good Move plan to be scrapped and for people to be educated about sharing public space!” 

The fact remains that two-thirds of participants – 65.2% to be exact – were in favour of implementing the Good Move plan in the European Quarter. Some saw it as a solution for improving mobility in the district: “Implement Good Move in consultation with residents. More space for active mobility, less for cars”.

Mobility profile of participants

The majority of respondents to the survey travels on foot in the European Quarter, opting to walk three-quarters of the time (76%). Even when they go out of the district, they walk half the time (49%). Cycling is the second mode of transport; it is used in half the cases for moving inside the district (52.2%) and outside, to get to other parts of Brussels (50.7%). The bus (47.1%) and metro (54.7%) are just as popular for journeys within the capital; they are slightly less popular within the district, with frequencies of use of 33% and 36.2% respectively. Cars are used relatively little, with a frequency of use of around 20%: 22.5% in Brussels and 16.3% in the European Quarter. Next come scooters (5%) and motorbikes/mopeds (1.5%).

Analysis by Katia Vandenborre

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